D’un rapport au corps difficile à l’état orgasmique #2

L'état orgasmique

Olivier raconte l’évolution de son rapport à son corps et la découverte de nouvelles sensations corporelles transformatrices. D’expériences en solo simples à l’état orgasmique. Il témoigne car c’est un sujet très peu connu  et si fondamental d’après lui.. Il nous partage sa découverte de l’état orgasmique, un état qui selon lui, ne dépend que de soi.

Cette expérience a changé sa relation à ses désirs sexuels et à la vie. Il partage sa vision de la sexualité comme un chemin qui permet d’éveiller le corps à tous les niveaux.

Laissez-vous inspirez par ce récit. On vous invite à écoutez ce qui résonne en vous : partez à la découverte de vos sensations.

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1:00 – Comment vous sentez-vous dans votre sexualité? La sexualité ça s’apprend, soyez curieux de votre propre histoire personnelle unique et de celle de votre/vos partenaire.s

2:00 – Premier moment clé : l’énurésie

7:27 – Deuxième moment clé : des orgasmes incroyables (*)

9:19 – L’état orgasmique

11:10 – Comment nourrir cet état orgasmique

16:58 – Découverte de mes premières grandes sensations

18:35 – Pourquoi la sexualité est-elle un tabou?

18:55 – Troisième moment clé : soi avec l’autre

21:08 – Difficulté d’avoir les mêmes envies que son-sa-ses partenaire.s

22:30 – Deux conseils pour les partenaires, pour les couples

25:55 – On ne peut pas comprendre sa sexualité si on la perçoit comme déconnectée du reste de sa vie

27:00 – L’état extatique

27:40 – L’état extatique ne dépend pas de l’autre ! Cela a changé ma relation par rapport à mes désirs sexuels. La sexualité permet d’éveiller le corps à tous les niveaux

29:30 – Pourquoi je fais l’amour

PS: Pour aller plus loin, Olivier vous recommande des activités de pleine conscience et de vous aligner avec vous désirs les plus authentiques et profonds. Vous aligner signifie d’agir dans chaque dimension de votre vie en accord avec vos plus intimes souhaits et valeurs.

L’état orgasmique et les orgasmes dits “énergétiques” ou “tantriques” sont mentionnés dans de nombreux livres. Mais très peu dans la littérature scientifique. Quelle que soit le degré d’ouverture de la science actuellement, les états orgasmiques existent. Et ce n’est pas parce que certaines personnes ne peuvent le considérer que cela n’existe pas. Les personnes qui ont la chance de le vivre ci et là dans leur vie voient leur vie transformée. C’est un état qui se vit et qui est difficile à expliquer avec des mots. Voici une étude scientifique sur les orgasmes non standards qui fait preuve d’ouverture d’esprit et de curiosité.

Transcription des échanges du podcast entre Olivier Mageren, Camille B. et Camille R. :

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Nous pouvons allouer des ressources aux transcription grâce aux donations reçues vers notre association, le lien pour faire un don :https://donate.kbs-frb.be/actions/FF-LoveHealthCenter

Camille B. : 00:00 Entre nous est un podcast vivant où on parle avec authenticité de sexe et on vous invite du coup à explorer aussi votre relation à votre sexualité. 

Jingle : 00:09 Entr’Nous, entre-nous !

Camille B. : 00:15 Bienvenue dans ce deuxième épisode d’Entr’Nous. Ce podcast est réalisé en plein cœur de Bruxelles, à deux pas de la grande place dans notre A.S.B.L qui s’appelle le Love Health Center et il est rendu possible grâce à d’autres ASBL donc “Inspired By” et “The Podcast Factory Org”. Aujourd’hui, dans cet épisode, nous serons trois au micro : Olivier, Camille (qui est la fondatrice de Inspired By) et moi-même. L’intention pour cet épisode est belle, comme tous les autres épisodes aussi. Ce sera un épisode je pense plein d’émotions parce qu’on aura la chance de pouvoir poser des questions à Olivier qui se prêtera au jeu des trois moments clés de sa sexualité. Trois moments qui ont été importants pour lui et qui ont marqué sa sexualité.

Olivier Mageren : 00:59 La sexualité, ça démarre d’abord par soi. D’où le thème de ce podcast, c’est de savoir comment je me sens “moi” avec ma sexualité. Je vous invite à vous poser cette question, comment vous sentez-vous avec votre sexualité ? Sachant que la sexualité, c’est d’abord et avant tout une histoire personnelle, c’est un apprentissage au fil de notre histoire, quelque chose d’unique, quelque chose de fort, quelque chose de totalement parfois incontrôlable, quelque chose qui nous dépasse, qui nous transcende et ça s’apprend. Alors, ce que je vous invite à faire, un conseil, c’est de comprendre l’histoire sexuelle de l’autre personne, votre partenaire, vos partenaires, tout ça dans un processus évolutif. Ici, on va vous partager, je me prête au jeu de vous partager trois moments importants de ma vie sexuelle et je suis certain que si vous êtes curieux, vous allez découvrir aussi des personnes en face de vous qui ont une histoire sexuelle incroyable, en évolution, qui changent en permanence, et qu’il y a un enrichissement pour chacun.

Camille R. : 01:59 Alors moi je suis déjà super curieuse. Quel est ton premier moment important de ta sexualité que tu as envie de nous partager aujourd’hui?

Olivier Mageren : 02:08 Alors le premier moment très, très fort. Il a duré longtemps : de mes 4 à 17 ans, donc ça m’a vraiment pris une phase très importante dans ma vie. J’ai souffert d’énurésie. Donc l’énurésie c’est à faire pipi au lit. Et donc, dès le départ, très jeune, j’étais quelque part en permanence en connexion avec mon corps, avec mon sexe et avec ce que ça représentait en fait. Donc le premier rapport était vraiment très difficile, parce que se lever tous les jours en étant mouillé, c’est vraiment extrêmement difficile à vivre. Ça a construit un rapport au corps très, très, très difficile. Tant l’image corporelle que l’effet que peut avoir le mental sur le corps et l’acceptation de soi. Et je pense que ça, c’est aussi des thèmes communs à beaucoup de gens. Chacun l’a vécu à sa manière. Moi je l’ai vécu à travers, à travers l’énurésie. Première phase hyper forte parce que j’avais plutôt développé une distance en moi entre mon envie, ma joie de vivre qui était là, et en même temps cette distance qui se créait par rapport à cette essence sexuelle qui est en moi, qui est vraiment omniprésente et qui me procurait beaucoup de douleurs en fait, beaucoup de tristesse. Donc ça m’empêchait aussi d’être très bien dans certaines situations, parce que. C’était une peine énorme de ne pas savoir comment sortir en fait, de cette étape-là.

Camille B. : 03:39 Et donc pour comprendre la douleur, elle était physique ou c’était surtout au niveau du mental que c’était difficile?

Olivier Mageren : 03:44 Elle était double, mais principalement mentale. Ça m’a vraiment fait voyager dans tout mon univers mental et psychologique. Parce que c’est omniprésent, c’est quelque chose qui ne vous ne lâche pas, qui est là en permanence. C’est quelque chose qui vous, vous réveillez avec quelque part chaque matin, vous vous réveillez avec cette manière d’entrer dans la vie… Limite vous vous endormez avec la connaissance que vous allez vous réveiller le lendemain peut-être chaud, enfin mouillé, d’un liquide chaud ou froid qui ne sent pas nécessairement bon, quoi que ce soit, mais qui vous met dans un état de… Très variable suivant les émotions qu’on peut avoir, suivant ce qu’on a vécu dans sa vie. Ça peut être de la tristesse, de la colère, de la rage, de la dépression peut-être aussi, ou de l’envie d’en sortir, de l’audace, de la niaque, de la détermination. Et donc oui, c’est quelque chose qui m’a fait baigner dans énormément d’émotions en permanence. Et puis effectivement, une douleur physique parce que quelque part, avec ce rapport difficile au corps que j’ai eu, j’ai aussi eu un retard de développement aussi, au niveau corporel et génital. Et donc à ce moment-là, ça, ça a créé une déconnexion. Je me sentais déjà très, très, fort différents des autres, mais avec ça en plus, avec l’âge qui avançait, je me sentais encore plus différent. J’étais déjà ultra passionné par le corps et la spiritualité. Et j’ai l’impression d’être boosté dans cette direction-là encore plus, et parfois très en décalage par rapport aux enfants de mon âge.

Camille B. : 05:16 Et quand tu parles de décalage, est-ce que ça veut dire, quand tu parles de retard ? Est-ce que ça veut dire que tu a mis du temps à éjaculer par exemple ? C’est ça donc, quand tu parles de retard au niveau génital ?

Olivier Mageren : 05:26 C’est un retard de croissance. Peut-être pas au niveau masturbation, niveau masturbation je pense que c’est dans les moyennes, je devais avoir treize ans et demi de mémoire, donc c’est assez classique.

Camille R. : 05:42 Ça ressort comme étant un moment finalement assez difficile. Est-ce que ça t’a justement permis de créer ce lien aussi avec ton corps en fait, que tu n’aurais peut-être pas créé si tu n’avais pas eu cette ce vécu-là?

Olivier Mageren : 05:56 Je pense que ça a été un outil puissant pour vraiment naviguer dans mon esprit et dans mon corps. Et c’est surtout l’évolution qui est, qui est pour moi surprenante. C’est le fait qu’en fait j’ai, j’ai d’abord vécu la douleur et l’incompréhension. Et puis dans ma troisième expérience de vie que je vous partagerai après, je suis totalement à l’opposé, mais en ayant connu les deux, je suis extrêmement bien ancrée dans ce vécu en fait. Je me sens vraiment autant assis sur ma jambe gauche que ma jambe droite, avec une profonde connaissance à mon niveau du décalage qu’on peut avoir et du rejet du corps, et tout autant ancré et passionné par des sensations extatiques intenses à l’heure actuelle. Et donc le parcours en valait la peine, évidemment, mais ça a duré treize ans.

Camille R. : 06:39 Et est-ce que tu sais ce qui t’a permis de venir mettre fin à cet épisode de ta vie ? Est-ce que tu peux nous expliquer qu’est-ce qui a fait que ça s’est arrêté à un moment donné ?

Olivier Mageren : 06:49 Alors là, c’est un épisode de vie, c’est plutôt psychologique. Je pense qu’il y a un langage du corps, une évolution du corps qui se met en place. Mais c’est un processus psychologique, mais qui me concerne pas que moi, je ne vais pas le partager parce que je respecte l’anonymat et l’histoire des autres. Je préfère partager juste la mienne. Mais oui, je l’ai compris par la suite. C’est limpide, c’est beau, c’est génial et en même temps très, très, personnel.

Camille B. : 07:18 Super. Merci en tout cas pour ce premier partage qui est souvent, enfin, qui reste tabou aussi. On en parle peu de l’énurésie chez l’homme. Du coup, j’aimerais aborder maintenant la deuxième, le deuxième moment de ta vie sexuelle.

Olivier Mageren : 07:34 Alors comme j’expliquais, j’étais vraiment passionnée par la sexualité et j’étais là dans la découverte du corps. Et la deuxième phase, je dirais, c’est vraiment la phase où j’ai découvert des orgasmes incroyables par rapport à l’amour de soi en fait, par rapport au plaisir que je pouvais me faire en me masturbant. Mais tout ça s’est fait via des lectures de livres où j’ai découvert des pratiques, des approches, des… Enfin, je me demande, c’est une des intentions de Love Health Center, c’est : pourquoi autant de savoirs n’est pas transmis finalement de manière aussi simple que n’importe quel type d’éducation, parce que c’est extrêmement nourrissant et puissant. Et donc cette deuxième phase de vie, c’est vraiment tous ces états d’orgasme où on vit, où tout le corps vibre de manière exquise, des orteils aux cheveux et où finalement, en fait, ça m’a fait comprendre et j’ai, et j’ai une approche toute particulière par rapport à ça, c’est que quand on a des états d’orgasme de cet ordre-là, ça nous nourrit pendant des années en fait. Et souvent, on dit oui à la sexualité quand on se sent bien, on en veut beaucoup, on en veut plus. C’est toujours genre génial, c’est fabuleux et pour moi c’est tant spirituel que physique et ça m’a nourri de nombreuses années. Alors certes, j’en ai eu plusieurs à des années d’intervalle, mais ça m’a nourri certainement sur des périodes de 3 à 5 ans. Encore aujourd’hui, ça me nourrit, et, et c’est suffisant. Ça, ça transcende d’une personne au point où on doit avoir le temps, que tout le reste suive : notre manière de vivre, nos manières d’être en relation avec les autres, avec soi. Et je sens qu’il y a un, quelque chose de subtil qui se passe quand on éveille autant d’énergie en soi.

Camille B. : 09:13 Et tu parlais d’état d’orgasmes, tu peux en dire plus ? Qu’est-ce que tu entends par là ?

Olivier Mageren : 09:18 Alors l’état d’orgasme, pour moi, c’est un état de vibration intérieure, de joie intense, mais vraiment, tellement intense qu’en fait on se sent porté par une énergie colossale où tout est dans l’amour et l’acceptation de ce qui est, dans l’ouverture. Et peu importe qui on a en face de soi, on a juste envie de l’aimer. C’est vraiment, moi je le vois comme ça, voilà c’est parfois un tabou dans la société mais certaines personnes se sentent mal et prennent parfois des drogues, du LSD ou autre. Et les états qu’on peut toucher grâce à la sexualité, c’est exactement ces états-là, mais à doses physiologiques pour le corps, c’est-à-dire à une dose qui permet au corps et à l’esprit de suivre sans, sans se brûler, sans se brûler les ailes et sans aller trop vite. Mais tout ce que les gens me partagent dans leur, dans leur consommation, c’est exactement ce que je ressens. C’est une ouverture, un amour de tout. Toutes les choses deviennent belles, scintillantes et on a envie de participer à cette création, mais à s’ouvrir, et c’est ça en fait. Et intérieurement, c’est des sensations à travers le corps qui sont différentes par rapport aux parties du corps. Que ce soit le plancher pelvien, le ventre, la poitrine, les épaules, la tête, les mains, les pieds, peu importe, peu importe d’où ça vient, ça prend des colorations et des tonalités différentes, mais c’est vraiment dans l’excitation ultime et, on va dire pour l’homme, si on prend le point de non-retour juste avant l’éjaculation, cette phase-là, le point qui est quasiment le plus exquis quand on est vraiment sur le… Sur le bord de l’apothéose quelque part, c’est cette sensation-là qu’on nourrit à travers le corps. Et pourquoi je parle d’état d’orgasme ? Parce qu’en fait, on peut réellement le cultiver, c’est tout à fait possible et d’en faire une mémoire cellulaire. Un peu comme certaines personnes sont finalement addicts à la dépression parce qu’en fait, ou addict à la tristesse, et bien en fait on peut simplement se recentrer, se ressourcer dans ces états-là et de les, et de les faire émerger très souvent et de vivre avec toute la journée.

Camille B. : 11:16 Ah c’est génial ça ! Mais alors du coup, comment on le nourrit ?

Camille R. : 11:19 Oui, c’est ce que j’avais aussi envie de te demander. C’est déjà d’un : comment est-ce qu’on nourrit et de deux : tu as parlé d’éducation tantôt, comment est-ce que tu as découvert en fait ces états orgasmique ?

Olivier Mageren : 11:32 Donc j’ai la conviction en fait, au fond de moi depuis toujours, depuis que je suis tout petit, depuis que je suis enfant, que la sexualité est une source d’énergie intense qui est là et qui ne demande qu’à être révélée, à être contactée en fait. Et qu’en fait tout l’amour, tout ce qu’on peut trouver dans les philosophies, religions ou autres, pour moi il parle de cet amour intérieur qui est, qui nous dépasse. Je pense qu’on en parle beaucoup, j’en ai lu beaucoup et donc l’éveil venait vraiment de : comment ces gens-là y sont arrivé et c’est venu petit à petit en fait. C’est quelque chose, une conviction intérieure que c’est là, et en même temps sans savoir comment ça allait s’éveiller et émerger. Et c’est au fur et à mesure des pratiques, ça a démarré… Les premières grandes, grandes sensations…

Camille R. : 12:15 Je suis désolé, je l’interromps mais, tu as l’impression que tu es né avec cette conviction, à l’intérieur de toi, ou est-ce que d’une manière ou d’une autre, ton environnement extérieur a un, à un lien en fat avec la naissance, avec la naissance de cette conviction ? J’ai l’impression qu’on touche ici finalement à quelque chose du niveau de l’âme en fait, une teinte un peu particulière que chacun a à l’intérieur de soi. Est-ce que tu es, est-ce que ça résonne avec, avec toi ça ?

Olivier Mageren : 12:45 Oui, ça résonne fort, très, très, fort. Je pense qu’il y a, je suis né avec je pense. Il y a ce côté où je savais que la sexualité est l’outil le plus beau, le plus fort, le plus puissant, le plus nourrissant qui permette de vraiment créer de l’amour. Parce que pour moi, le terme faire l’amour c’est réellement ça. On fait de l’amour, on le crée, on le… (Camille R. : C’est beau). Et j’ai cette conviction depuis le début, et même en souffrant d’énurésie je savais qu’en fait derrière la sexualité il y avait un monde fabuleux à découvrir. Et c’est ce qui m’a guidé en fait dans ma passion, dans ma découverte. Et comme je suis scientifique à la base, j’adore être curieux de croiser de manière un peu holistique tout ce que chacun partage dans tous les domaines, que ce soit le côté médecine allopathique, médecine holistique, le tantra, le Tao, le yoga. Et de me dire, à travers les expériences des autres aussi, comment naviguer et avancer. Et je me suis dit je vais pratiquer un peu de tout, au plaisir, simplement je suivais mon intuition. Et donc c’est venu par des moments, c’est apparu dans ma vie, vraiment, ces états extatiques, il y a maintenant deux ans et demi, à la fin d’une période de burn-out où j’ai pu m’octroyer un moment, un mois très, très, particulier, où j’ai sombré loin aussi dans, dans certaines sensations corporelles. Mais je me suis permis de pratiquer de manière régulière du yoga, mais du yoga tantrique et sexuel, c’est à dire soit avec soit, c’est simplement des étirements et de la respiration, c’est de la prise de conscience corporelle, c’est vraiment très, très, simple. Il y a le travail du son parce que le son fait vibrer le corps. Et quand on arrive à faire vibrer notre corps comme un instrument de musique, on éveille toutes les sensations du corps, dont l’énergie sexuelle qui est très, très, forte. On a vraiment une cathédrale intérieure très, très, forte. Ensuite, le travail de la respiration. J’ai beaucoup travaillé dans la conscience de ma respiration et simplement le son “mmm”, enfin, vous voyez quand on se réjouit d’un plat qu’on mange, on se dit que c’est bon, “Mmm” ça crée une vibration intérieure géniale. Moi, je joue avec de manière à avoir juste les lèvres les unes à côté des autres et qu’elles se touchent comme, de manière très subtile, et ça fait transférer dans mon visage des sensations géniales, mais aussi dans ma poitrine. Il y a ce côté où, où même quand on souffle “ahhhhhhhhhh” et sentir là : le bien être qu’on peut avoir dans son corps. Et c’est vraiment étrange,  il y a plusieurs livres très passionnants sur le son, c’est que l’intention qu’on met dans le son, on peut le vivre en fait. La vibration, d’ailleurs j’ai un enfant qui a dix ans et il m’a dit Papa, c’est quoi une vibration ? Une onde ? C’est quoi une onde ? Une onde, c’est simplement, une onde porteuse elle transporte une information, c’est une vibration qui transporte une information, le tout c’est de savoir quelles informations tu veux y mettre. Une onde sonore, on sait bien, ça transporte une information. Le soleil, la lumière, transportent une information pour les plantes. Les ondes électromagnétiques, ici à travers le podcast, et vous transférez une information. Il y a toujours une information quelconque. Alors est-ce qu’on est, est-ce qu’on la subit ? On ne le fait pas consciemment, ou bien on le fait consciemment ? Est-ce que quand on dit à quelqu’un ou à son corps “je t’aime”, est-ce qu’il est empreint de cette information de se dire “je t’aime vraiment quoi”. La vibration elle est là mais elle va communiquer cette intention.

Camille B. : 16:18 Oui, et c’est là où on se rend compte aussi que les mots ont un impact sur le corps comme tu le dis.

Olivier Mageren : 16:23 Ouais, et beaucoup plus forte que j’imaginais en fait. Je peux les initier via tous ces méthodes, je les ai combinées pour y arriver et je pense que chacun a quelque part sa clé intérieure et doit suivre son intuition et la mènera à des états similaires mais via son propre chemin. Moi je les ai combinées et aujourd’hui, via la mémoire cellulaire, je peux les activer via l’une ou l’autre pratique, soit via le son, la méditation, la respiration, l’étirement ou l’intention. Juste “l’intention de” et, et mon corps s’éveille en fait, c’est comme un sourire qui se lève, le, et c’est juste présent.

Camille R. : 16:58 Du coup, là tu nous parles, tu nous partages tout plein d’expériences en fait que tu fais maintenant après un certain nombre d’années et finalement d’exploration et de pratique. J’aimerais bien te demander de revenir, peut-être aux premières que tu as, que tu as découvertes. Si tu veux bien nous les partager ? Quand tu étais adolescent !

Olivier Mageren : 17:19 Les premières grandes sensations. J’avais déjà en fait, du fait de l’énurésie et finalement c’est un cadeau de la vie, un besoin de sentir comment mon corps réagissait et de dire “ok, ça c’est…” l’entièreté du corps était connecté et intra connecté, et donc les sensations génitales que je pouvais me procurer par la caresse, la masturbation, j’avais la conscience de les diffuser dans mon corps et de les, de les étendre à l’ensemble du corps en fait, et de prendre mon temps déjà. Donc j’étais déjà dans une approche slow-sex à l’époque, de véhiculer toutes les sensations dans mon corps. Sachant que voilà, ça peut paraître évident pour certains et moins pour d’autres. C’est évident que tout ce qu’on sent ça peut se traduire de manière biochimique dans le corps, au niveau cellulaire, aux niveaux hormonal et autres. Et voilà, le corps va produire des neurotransmetteurs ou autres et c’est tellement bon de les diffuser et de laisser fleurir les autres parties du corps en fait. Donc c’est venu petit à petit et c’est vrai que les premières sensations n’étaient pas toujours localisées au niveau génital. Elles pouvaient émerger ailleurs, dans le ventre, dans les fesses ou bien dans plus haut dans le torse. Et donc ça m’a tout de suite éveillé en me disant “ben oui, en fait, pourquoi on en fait un tabou ? Pourquoi ? Enfin, c’est juste délicieux. Enfin moi quand, enfin pourquoi ? Pourquoi c’est caché ? Qu’est-ce qui fait que… On ne lui donne pas la place qu’il mérite en fait ?”

Camille R. : 18:50 Donc du coup t’es parti dans une exploration de toi avec toi même. Et si nous on continue à explorer ensemble, quel est le troisième moment marquant dans ta vie sexuelle que tu voulais nous partager aujourd’hui ?

Olivier Mageren : 19:04 Alors le troisième moment marquant, c’est le début de ma vie sexuelle relationnelle avec quelqu’un d’autre. Donc ma première relation sexuelle avec une femme était à 21 ans, j’dirais assez tardivement. Et là, c’est une toute nouvelle découverte finalement. Parce que “soi avec soi” c’est une chose, soi avec l’autre je dirais que ça complexifie tout, ça devient je dirais assez interpellant de voir à quel point il y a tellement de paramètres qui influencent la relation, surtout avec peu d’expérience. Et en fait, au début j’étais peu nourri de la relation à deux, c’était bien et en même temps j’étais jamais rassasiée. J’avais vraiment une envie sexuelle débordante à deux, ce qui n’était pas facile pour ma partenaire.

Camille R. : 19:49 Tu te sentais bien dans ton corps à cette époque-là ? Suite au premier épisode dont tu nous a parlé et premiers éléments marquants, tu avais réussi à dépasser ça et à faire la paix j’ai envie de dire avec toi même, avec ton corps ?

Olivier Mageren : 20:03 Oui, j’ai réussi à faire la paix parce que au-delà des difficultés, de l’énurésie, et du retard sexuel, jamais profondément mon corps en fait pour ce qu’il me procurait comme sensation. Et donc le rapport à l’ensemble du corps, même si voilà, en tant qu’adolescent la situation est toute relative, mais néanmoins jamais mon corps, jamais l’admirer. Si je passais devant un miroir, je m’arrêtais et je voulais le voir. Il y avait quelque chose de l’ordre de de l’admiration, de ce que pouvait être un corps. Et donc ça, c’était un, ça pour moi c’était très fort.

Camille B. : 20:36 Donc tu parles de cette relation, de cette relation avec ta partenaire qui n’était jamais suffisante, jamais assez… D’où tu penses que ça vient ? Qu’est-ce qui fait que ce n’était pas suffisant ? Qu’il te manquait quelque chose ?

Olivier Mageren : 20:49 Ça vient de plusieurs paramètres. Le premier, c’est que comme pour ma sexualité personnelle, j’étais, je savais qu’il y avait beaucoup plus et la vie me l’a fait découvrir par la suite. Je savais aussi qu’au niveau relationnel ça pouvait être d’une autre dimension encore plus belle, j’avais cette conviction. Et le tout c’est, dans, avec un partenaire, c’est cette difficulté parfois d’avoir les mêmes intentions, les mêmes envies. Et donc moi j’ai cette conviction que déjà à l’époque, mais je l’ai vécu par la suite, j’avais cette conviction à cet âge-là, que vivre une relation sexuelle avec une partenaire pouvait m’emmener encore nettement plus loin dans la beauté de la vie. Et le fait d’être rassasié c’est d’avoir envie d’aller vite vers ça. Et finalement, ça met beaucoup de pression sur l’autre. Ma partenaire se sentait jamais suffisant, jamais à la hauteur, ou bien déconnecté quelque part de moi parce que j’étais à l’étape suivante.

Camille R. : 21:55 Mais est-ce qu’elle avait déjà la même conscience de sa sexualité que toi ? Parce que je peux imaginer un espèce de grand écart entre une personne qui a un rapport au corps et à la sexualité qui est quasiment écrit sur son âme. Et quelqu’un qui n’aurait pas ça en fait, et qui aurait découvert la sexualité via l’éducation qu’on connaît.

Olivier Mageren : 22:17 C’est une énorme difficulté qu’on a eu dans notre couple au début. C’est effectivement le fait que dès le départ, on n’avait pas la même vision de la sexualité. On prenait beaucoup de plaisir ensemble mais, pour ma partenaire, la sexualité ça se fait… Mais ça ne s’intellectualise pas, en tout cas on, c’est juste un, quelque part un plaisir corporel qu’on consomme, qui est beau, qui est magnifique, qu’on savoure, mais ça s’arrêtait là. Alors que pour moi, il y avait tout l’univers du tantra, du taoïsme, et du subtil qui est omniprésent. Et donc pendant des années, ma partenaire m’a dit “Mais pourquoi tu lis autant de livres sur la sexualité ?”. J’en ai lu des dizaines, des dizaines, des dizaines et enfin voilà, j’ai une énorme bibliothèque à ce sujet-là depuis longtemps. Et je me dit “Mais, mais parce que… Je sais qu’il y a beaucoup plus, je vais chercher ce qui me résonne dans chaque livre, et je perçois ce qui paraît juste pour moi, ce qui vibre avec moi”. Et j’ai effectivement, livre par livre, des phrases clés, des moments forts où je dis “ça, ça me parle et c’est ça que je voulais aller chercher”. Et je pense que c’est une difficulté classique dans un couple, enfin, deux difficultés classiques et c’est peut-être des conseils : c’est de connaître finalement ce pour quoi vous faites l’amour, quelle est votre intention aussi dans ce processus évolutif ? Vers quoi vous voulez tendre quelque part ? Ça, c’est très fort. Ensuite, il y a la question du rythme en sexologie. D’ailleurs, les professionnels en parlent souvent.

Camille B. : 23:49 Oui, généralement, en plus en consultation sexologique c’est souvent cette asynchronisation qu’il y a au niveau des rythmes d’activité sexuelle dans le couple. Souvent un des partenaires veut beaucoup plus que l’autre partenaire, et donc ça pose souvent des conflits.

Olivier Mageren : 24:04 Oui.

Camille R. : 24:06 Et en plus du rythme quant à une approche à la sexualité qui est très physique et une autre qui est très spirituelle, il y a aussi une compréhension complètement différente de ce que c’est que la sexualité, quasiment dans la définition, il y a un non alignement.

Olivier Mageren : 24:22 Oui c’était des… Je dirais que la différence nous a enrichis. Je me suis quelque part forcé à accepter la situation parce que je me disais ce n’est pas anodin, c’est fort, ce que je vis avec ma partenaire est très beau. Et cette différence d’approche me permettait d’aller plus loin dans ma compréhension de ce que je voulais en fait. Donc ça, c’est très fort.

Camille B. : 24:46 Et donc pour les couples qui nous écoutent aujourd’hui, qui rencontrent justement cette difficulté de différence de rythme, ou alors différences de vision de la sexualité, qu’est-ce que tu aimerais leur dire ou leur conseiller de faire ?

Olivier Mageren : 24:59 Alors je pense que chacun trouvera sa propre solution. Déjà, le fait de conscientiser que quand on est en phase, on vit une superbe expérience et que les moments plus difficiles, c’est qu’on n’est pas en phase et qu’on n’a pas les mêmes désirs au même moment. C’est juste se rendre déjà compte des deux expériences opposées qu’on peut vivre, c’est déjà beaucoup. Ensuite nous on, ma partenaire et moi, en fait on a été consulter une sexologue à l’époque qui nous a permis de naviguer en fait dans “comment finalement se retrouver davantage dans la qualité du moment”. Pas nécessairement en avoir plus, mais dans la qualité du moment pour que, quand ça se passe bien, et que ça soit encore plus nourrissant. Et puis évidemment, il y a un côté un peu, naturellement transformateur en fait, plus l’expérience est positive, plus elle transforme et plus on s’en nourrit. Et puis ça a été des déclics assez spécifiques. C’est parfois difficile à expliquer, mais en fait, je ne peux pas sortir mon histoire sexuelle d’un contexte beaucoup plus vaste. Parce qu’en fait il y a énormément de, à côté de ça, une vie en fait, qui est présente. J’ai eu un enfant, puis j’ai lu beaucoup de livres qui m’ont impacté, des rencontres qui font que je me suis souvent retrouvée après des lectures, des méditations à avoir un changement de paradigme et de voir les choses d’une manière. Et puis le lendemain, de me réveiller avec une prise de conscience qui changeait tout. Et on s’est souvent étonné, ma partenaire et moi, de voir à quel point elle et moi, malgré qu’on avait différentes dynamiques, qu’on vivait avec un autre partenaire. C’est parfois difficile, mais en fait on se fuit en des stages de développement personnel, des activités qui nous portent pour évoluer. Et ça vient créer des déclics à chaque fois au niveau de notre sexualité, notre relation en fait. Et donc c’est très évolutif, avec des déclics en fait. C’est marrant à quel point on dit “Purée, on a l’impression de ne pas avancer, de ne pas avancer, d’avancer”. Et puis il suffit d’un, une prise de conscience, pour passer à une toute autre dynamique. Et néanmoins voilà, c’est un peu le côté particulier, c’est que dans mon histoire personnelle, c’est le côté première phase énurésie, la deuxième où je découvre la relation et je me dis “wow c’est super challengeant et on n’a pas toujours les mêmes rythmes”. Et là c’est arriver à comprendre quand est-ce qu’on est excité et quand est-ce que l’autre a envie ? Quand est-ce qu’on en a envie soi-même ? Comment ça nous impacte ? Pourquoi j’en ai plus envie maintenant ? Pourquoi j’en ai moins envie ? A se comprendre soi et l’autre, dans l’ensemble des processus sexuels qui sont les phases de repos, d’excitation, de plaisir, d’envie, de haute libido, basse libido. Et puis la phase où quand j’ai pu me connecter à ces états orgasmique… Ou là ça a encore de nouveau tout transcendé quoi. Parce que moi, à ce moment-là, je me suis rendu compte que mon plaisir ne dépend pas de l’autre. Enfin, en tout cas l’état extatique fort, parce que quand on le vit à deux c’est amplifié, il y a un côté où c’est comme essayer de se chatouiller tout seul, c’est un peu difficile. Quand on est à deux et dans le lâcher prise, on a des sensations différentes qu’on ne peut pas vivre à deux, heu tout seul, c’est évident. Mais comme, voilà, la sexualité a une telle magie dans mes yeux, je sais qu’à travers le couple, il y a quelque chose de fantastique qui peut émerger. Et le fait de pouvoir le vivre soi, indépendamment de l’acte sexuel, ça a complètement changé ma relation en fait aux besoins sexuels quelque part, à cette envie de découverte. Parce qu’en fait ce qu’on découvre ça, on peut s’y connecter quand on veut et en fait ma conclusion aujourd’hui c’est de se dire que la sexualité me permet d’éveiller mon corps de plus en plus, de plus en plus à tous les niveaux. Et qu’en fait c’est juste un moyen de s’éveiller à soi et à l’autre. Et une fois qu’on est suffisamment loin dans ce processus-là en fait, on se rend compte qu’on n’a plus besoin de ça pour y arriver tout seul, pour atteindre ces états internes. Parce que finalement, dans la sexualité, ce n’est pas nécessairement l’acte en soi qui nous plait, c’est les sensations que ça nous procure. Et qu’on arrive à atteindre ces sensations d’une autre manière, ça donne une tonalité et une représentation de la sexualité totalement différente.

Camille B. : 29:15 C’est super intéressant le parcours, on voit toute la transition entre le moment d’apprentissage de son corps, de sa sexualité, de ta sexualité, puis l’apprentissage de ta sexualité avec une autre personne. Et puis tu nous a aussi très bien décrit comment tu voyais ta sexualité aujourd’hui. Et donc comme mot de fin, j’aimerais que tu nous dises toi, pourquoi tu fais l’amour ?

Olivier Mageren : 29:39 Alors moi je fais l’amour aujourd’hui pour plusieurs raisons. La première, c’est pour mieux aimer le monde dans lequel je vis. Pour moi, à mon niveau, j’ai atteint un niveau où je m’aime, moi et les autres, de manière très forte, parce que c’est cette dose un peu d’ocytocine qu’on peut rencontrer, même à l’accouchement, où il y a quelque chose de transcendantal qui nous transporte dans la connexion à l’autre. Mais c’est la connexion à, finalement pour moi, à la société et à l’humanité et d’arriver à aimer cette société pour offrir le meilleur de moi-même. C’est l’étape suivante pour moi, c’est pour ça que je m’y connecte aujourd’hui, c’est d’arriver à offrir le meilleur de moi-même. Et le Love Health Center est un moyen, c’est un résultat de ça. C’est de se dire “Comment moi, aujourd’hui, en ayant la chance de pouvoir vivre autant de plaisir alors que je viens de loin. Comment je peux arriver à le partager aux autres ? Comment je peux encore être plus présent ?”. Et pour ça, il faut beaucoup d’énergie, il faut beaucoup d’entrain parce que c’est intense. Parler de sexualité, c’est challengeant; il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup se connaître pour pouvoir en parler aux autres de manière relax. Et donc, je le fais dans l’intention d’amener plus de beauté dans la société. Et la deuxième raison, c’est toujours dans un esprit de découverte, cette conviction de départ m’habite toujours, c’est de savoir qu’il y a encore beaucoup plus que ça. Je l’avais partagé dans une interview avec Camille Rimbaud, Les orgasmes du cœur que j’ai eu. Et c’est, c’était totalement inattendu, et je me dis quelle sera la prochaine étape inattendue, ce prochain point de déclic où je vis une expérience encore tellement forte que je vois encore aller plus loin dans une expérience tant physique que spirituelle. Il y a ce côté où je sais qu’il y a encore beaucoup plus. Je ne sais pas comment je vais l’atteindre, mais ça reste par l’intention de découverte. C’est cette gratitude intense, là au moment où je vous parle, voilà je vais être honnête – et on parle d’authenticité et oser être qui on est – C’est que je suis dans cet état orgasmique en fait, je le vis, je le sent.

Camille R. : 31:48 Tu le sent où ?

Olivier Mageren : 31:50 Dans tout mon plancher pelvien et sur mon visage en fait, il y a quelque chose où j’ai envie d’explorer plus loin pour permettre de trouver les outils pour amener les gens à un niveau similaire en fait, et de participer moi aussi à transformer cette société pour quelque chose de plus beau. Je pense comme la sexualité et l’amour est omniprésent et il faut juste lui apporter des tonalités différentes pour l’accueillir et l’amplifier. Voilà.

Camille R. : 32:17 Alors un immense merci Olivier pour ta confiance et pour tout ce que tu viens de nous, de nous partager. On a vraiment pu explorer en fait avec toi ta sexualité, mais la sexualité en général, ça montre un monde de possibles. Et donc voilà, merci immensément pour ça.

Camille B. : 32:37 Oui, merci Olivier, on a vraiment voyagé en fait à travers ton histoire, ton parcours, ta sexualité.

Camille R. : 32:45 Merci Olivier, Merci Camille.

Olivier Mageren : 32:47 Oui merci Camille et merci Camille. Ah, je me suis sentie pendant cet épisode dans mon élément, dans une profonde authenticité, et j’espère vraiment que ça aura provoqué chez vous l’envie d’être curieux vis à vis de la personne en face de vous et surtout par rapport à vous-même. Pour vous, vous trouver et être beaucoup plus épanouie dans votre relation à vous-même.

Camille B. : 33:14 Et donc moi je m’adresse aux auditeurs auditrices aussi. Est-ce que vous auriez le courage de venir au micro parler de vos trois moments clés dans votre sexualité ? Ça, ça nous intéresse. Alors n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sur notre page Facebook du Love Health Center. Et puis aussi, si ce podcast vous a émerveillé, soutenez nous ! On est toujours ravis d’avoir des commentaires, des soutiens et du financement. Merci.

Jingle : 33:39 Jingle: Entr’Nous, entre-nous !

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